Jaky La Brune vit et travaille entre Paris et Berlin. Elle a fait ses premières armes dans le monde de l’art underground après avoir découvert la peinture en réalisant des pochettes d’album. Elle définit son travail artistique comme étant un « exutoire vital » qu’elle exprime par la peinture et la couture.
Ses peintures naissent d’histoires inspirées de ses tourments. C’est dans ses expériences de vie que son inspiration plonge ses racines, si bien qu’on pourrait dire de son travail qu’il s’agit d’une sorte d’auto-psychanalyse visuelle.
Ses thématiques de prédilection sont les émotions humaines, et en particulier les rapports plus ou moins inhibés qu’on entretien avec la douleur et la sensualité. Telle une médecin légiste, l’artiste autopsie les âmes et mets à nu nos démons intérieurs. Les corps représentés dans ses toiles sont tordus, parfois grotesques, tour à tour malmenés, jouissants, criants. Ses peintures semblent se consumer de fureur, de colère, d’émotions viscérales avec des couleurs qui s’accumulent, fortes et criardes. On pourrait tisser des comparaisons entre ses œuvres et les productions de l’art brut ou singulier des naïfs, mais il n’en est rien car ses compositions et figurations d’anatomies déformées se nourrissent d’un goût et d’une connaissance approfondie de l’histoire de l’art, des primitifs à nos jours. À partir des personnages de ses tableaux, Jaky La Brune réalise également des sculptures et des costumes pour les rendre encore plus vivants, sous la forme d’œuvres textiles ou encore à l’occasion de collaborations artistiques.
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